Titre pompeux et quelque peu arbitraire. La clé du bien-être n’est autre qu’une série de conseils que l’on peut appliquer afin d’atteindre un certain état de bien-être entrainant bonheur et sérénité.
Dans nos sociétés occidentales, le bonheur est souvent lié à la notion d’argent. Posséder si vous désirez être heureux. Voilà le leitmotiv que nous avons l’habitude d’entendre. Peu de place pour les choses simples de la vie et les valeurs essentielles que chacun devrait entretenir dans une société.
L’argent crée des sentiments négatifs chez l’homme : avarice, appât du gain, jalousie, etc. D’une manière idéale, une société devrait utiliser le troc, l’échange de services, de temps, etc. Beaucoup de saines idées que certains ne tarderaient pas à remettre en question prétextant que les abus ne disparaîtraient pas pour autant. Que l’homme est ainsi fait, etc.
Pour ma part, ce genre de réflexion a tendance à m’exaspérer dans une société, au contre-pied de mes idées, qui chasse par tous les moyens toute preuve de bons sentiments qu’elle affuble du sobriquet d’utopie ou dans le pire des cas de démagogie, coupant ainsi court à toute tentative d’élan solidaire. Alors qu’il ne faut pas être très perspicace pour se rendre compte que le pessimisme ambiant, le cynisme institutionnalisé qui consiste à dire « ça a toujours été comme ça et c’est pas demain que ça va changer » a été érigé en roi depuis de nombreuses années.
Eh bien, je ne dirai qu’une chose à ce sujet. Si l’on ne croit plus en l’homme, à quoi bon continuez à vivre? Je vous le demande. L’homme doit croire. Non pas en Secret Story ou au dernier Iphone mais en lui, en une valeur qui est la base de toute communauté.
Revenir à l’essentiel. Voici plutôt quel serait le leitmotiv d’une société équilibrée et empreinte de sagesse. L’essentiel est, selon moi, une attention toute particulière de chacun aux valeurs primordiales au bon vivre ensemble : honnêteté, loyauté, solidarité, etc. Faisons chacun de notre mieux pour poser les fondations d’un monde qui peut être meilleur. Tel Haley Joel Osment dans « Un monde meilleur » qui propose que chacun réalise trois bonnes actions formant une chaine à l’infini – si vous trouvez ça, ridicule et larmoyant, je dirai que le cynisme actuel a fait encore de nouvelles victimes dans ce texte…
Après ce méli-mélo (méli pour la confusion des idées et mélo pour les larmes), je n’aurai qu’un seul mot pour conclure : valeurs. Une société sans concepts à appliquer ni à considérer sacrées et inaliénables est vouée à l’échec, tel un navire sur le point de chavirer. Et s’il vous plaît pas besoin de vous moquer en sortant le fameux « travail, famille, patrie » qui coupe court à toute discussion libre et apaisée. Je parle évidemment des valeurs que j’ai citées plus haut ainsi que dans ces trois dernières, de la deuxième et de la première (cependant dénaturée du concept de productivité) qui complètent une très longue liste que nous aurons largement le temps de voir dans les prochains articles.